Le pétrole reste de loin le plus important secteur en terme d’emploi, mais la capitale des Émirats se positionne aussi sur l’éducation et la culture. Eric Bourin est tombé sous le charme.
«Abou Dhabi a beau être une capitale, elle a l’allure d’une ville de province, détaille le Français, alors que Dubaï ressemble à une grande métropole d’Europe comme Londres ou Paris, très active mais superficielle pour un Européen.» C’est dit. Abou Dhabi, c’est le musée du Louvre (dessiné par l’architecte français Jean Nouvel), le Guggenheim et l’Université de Paris-Sorbonne. Envoyé aux Émirats par Boeing en 2003 comme chef de projet sur l’A380, le Français crée sa propre société cinq ans plus tard, «mais la crise est arrivée, particulièrement soudaine et intense ici.» Il est aujourd’hui directeur chez un prestataire de service aéronautique. Les Émirats peuvent donner l’impression d’un pays où on change de job du jour au lendemain, mais Eric Bourin prévient: ne venez pas tenter votre chance ici sans qualification ni expérience! «Vous seriez inévitablement en concurrence avec des personnes des pays émergents prêtes à accepter des conditions bien moins généreuses mais suffisantes par rapport à leur pays d’origine.»
Lui écrire eric.bourin@orange.fr