Le Breton Geoffrey Bouillet dirige depuis six ans l’équipe du restaurant « Madame Hien » dans le centre historique et bouillonnant de Hanoï.
C’est une vieille bâtisse coloniale aux murs jaunes orangés. La maison a plus de cent ans. On peut facilement la manquer derrière des rangées de scooters alignées. On est en plein cœur des « 36 rues », à deux pas de la cathédrale, le quartier le plus vivant et trépidant d’Hanoï, un Vietnam sans filtre. « Ça grouille dans tous les sens, témoigne Geoffrey Bouillet. Les voitures ne peuvent pas passer en double sens. C’est des motos, c’est à pied, c’est partout. »
En quelques années, tout a changé au Vietnam. Avec la croissance, le nombre de véhicules a explosé, mais les infrastructures n’ont pas suivi. Le pays s’est enrichi et occidentalisé. Le mode de vie a été bouleversé, jusqu’à l’intérieur des habitations : « On n’est plus dans des petites maisons avec une pièce par famille, explique Geoffrey, ça devient des maisons de 3-4 étages avec une cuisine très européenne, beaucoup plus moderne. »
Lui écrire geoffrey.le.charles@gmail.com