Le groupe français a choisi Abidjan pour ouvrir son premier magasin dans le pays. Emmanuelle Claude a appris des Ivoiriens une plus grande « présence aux choses, aux gens et à la vie ».
La Française a embauché une équipe qui compte aujourd’hui 25 personnes au total, toutes ivoiriennes. « Cela m’a fait beaucoup travailler sur moi, et j’avais aussi envie de mettre en place ce système dans une culture très éloignée de la mienne, comme celle de l’Afrique de l’Ouest », explique Emmanuelle. À Décathlon Abidjan, pas de hiérarchie et encore moins de souvenir de la colonisation. Chacun, au début de la journée, exprime ses sentiments du moment. « Je parle de moi, et ce comportement fait que les salariés changent aussi », résume la Française. Autre conséquence de cette attitude, des relations fondées sur la confiance, sur le vrai, sur l’humain. D’ailleurs, dans ce partage d’égal à égal, Emmanuelle « apprend beaucoup des Ivoiriens », qui sont pleinement « dans l’instant présent ». Au-delà de la gentillesse et de la bienveillance des habitants d’Abidjan, c’est cette intensité qu’elle apprécie.
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