Des travailleurs étrangers fuient Londres de peur des conséquences du divorce d’avec l’Union européenne. Pour d’autres, il est urgent d’attendre…
Non, Londres, ce n’est pas terminé pour les étrangers ! Les jeunes sont toujours les bienvenus, martèle Thibault Dufresne. Le Français dirige le centre Charles Péguy, une association dont le but est de trouver un job aux jeunes francophones qui débarquent à Londres. On ne s’inscrit d’ailleurs qu’une fois sur place. « Il y a trois secteurs qui continuent à bien recruter, explique le Français : l’hôtellerie-restauration, la vente et l’administration. On est sur des premières expériences professionnelles. Ces jeunes s’en servent pour évoluer à Londres ou dans d’autres pays anglophones. » Moyennant 65 euros, le centre Charles Péguy vous ouvre son réseau de 500 entreprises et l’accès à ses traducteurs bénévoles pour rédiger son CV en anglais. Bien sûr, depuis l’enclenchement du Brexit, l’inquiétude est palpable. « On a beaucoup de questions du genre « est-ce qu’on aura besoin d’un visa ou d’un permis de travail après ? ». Je leur dis « venez maintenant, la livre a baissé de 10 %, il y a toujours autant de jobs et de stages. On reste sur du plein emploi ! »
Lui écrire td@cei-frenchcentre.com