Américain de seconde vie, comme il se définit lui-même, le Bordelais d’adoption Jean-François Bonneté se partage entre New York et le Texas.
Il n’a jamais vraiment coupé les ponts avec Bordeaux. Et pour cause. Le Français dirige a filiale américaine de «WJ Deutsch & Sons», cinquième importateur de vin et spiritueux aux États-Unis. La société fait venir chaque année du monde entier 10 à 11 millions de caisses. «On travaille avec plusieurs références de chez Duboeuf et de la famille Lurton, explique Jean-François Bonneté, comme « château Bonnet » qui est en pleine croissance aux États-Unis.» Mais la crise est passée par là et le consommateur est plus regardant sur le rapport qualité-prix. «On est dans une période de «trade down», poursuit-il, c’est-à-dire que quelqu’un qui achetait une bouteille à 15 ou 20 dollars ne mettra pas aujourd’hui plus de 10 dollars.» S’il travaille à New York, le Français a choisi de vivre, à Houston, au Texas, à 4 heures d’avion, avec son épouse, cavalière de concours, et leurs trois enfants. Question de qualité de vie. Président de la Chambre de commerce franco-américaine locale, il s’implique aussi dans l’association «Virtuose» qui permet à des enfants défavorisés de pratiquer la musique.
Lui écrire : jeanfranbonnete@yahoo.fr