Faustine Le Nagard vit au Cameroun depuis deux ans. Salariée d’un cabinet de coaching, elle partage sa vie entre sa famille camerounaise, son travail et ses engagements associatifs
Elle raconte qu’elle rêvait de l’Afrique depuis qu’elle avait 13 ans. Ce n’est que dis ans plus tard, après des études en tourisme solidaire qu’elle s’envole pour le Cameroun. Elle préside aujourd’hui l’association Français du monde et est responsable clientèle, qualité et logistique dans un cabinet de conseil et de formation dans les domaines du coaching. «Je suis en ce moment cheffe de projet d’une formation en développement personnel pour les femmes cheffes d’entreprise qui va se dérouler à Douala» explique Faustine Le Nagard. «Quand nous, Français ou Camerounais, laissons tomber nos croyances respectives sur l’un comme sur l’autre, cela permet un échange incroyable. Je souhaiterais que le «mythe du blanc» ne soit plus d’actualité. Il fausse beaucoup de relations, constate la jeune femme, quand on vit au quotidien dans une culture qui n’est pas la nôtre au départ, on va vivre des choses qui nous paraissent choquantes ou incompréhensibles. Sans renier ce que l’on est, le tout est de toujours essayer de voyager dans le monde de l’autre si l’on veut être en harmonie.»
Lui écrire fdm.yaounde@yahoo.fr