Nicolas Pinot, champion d’Europe de surf dans les années 90 au Pays basque, veut créer du lien entre les entreprises françaises et le grand marché en pleine croissance.
Dans la grande famille des expatriés, c’est presque toujours l’épouse qui suit son mari à l’étranger. Chez les Pinot, c’est l’inverse. Si Nicolas a posé ses valises et commencé une nouvelle vie à Santiago, c’est parce que sa femme venait d’y être mutée, à sa demande, comme conseillère pédagogique à l’ambassade. Le Français a aussitôt monté là-bas sa société, « Tell Us Chile / Raconte-nous le Chili », qu’il avait en tête depuis longtemps, et qui joue les intermédiaires avec les entreprises françaises. « Les deux piliers de l’économie ici, raconte le Français, ce sont d’un côté les mines de cuivre, et de l’autre les fruits et légumes, kiwis, avocats, raisins. Du coup, on est à l’affût de nouvelles technologies pour le ramassage ou le tri. Il y a du potentiel. » Ces contrats ne font pas encore du Français un milliardaire, mais lui permettent déjà de bien vivre. « Le Chili est un pays sûr et calme, argumente l’homme d’affaires, y compris pour les investissements étrangers. Santiago possède le plus bas taux de corruption de toute l’Amérique du Sud ! »
Lui écrire n.pinot@telluschile.cl