Oubliés les attentats de Sousse et du musée du Bardo, les vacanciers sont de retour, jusqu’aux portes du désert.
Il aurait pu choisir les plages d’Hammamet ou de Djerba. Il a préféré le désert de Nefta, à 600 kilomètres au sud de Tunis. Quand Patrick Elouarghi a débarqué en 2008, il n’y avait là qu’une oasis, un petit village et du sable. En deux ans de travaux est sortie de terre une incroyable citadelle de 3 000 m² à l’architecture contemporaine et épurée, surplombant l’oasis. « On veut développer le côté bien-être du lieu, explique le Français, avec des stages de yoga et de méditation. Les gens viennent ici pour souffler et ne rien faire, c’est leur activité principale ici ! » A deux pas des décors naturels de Star Wars près de Tozeur, l’ensemble participe de cet imaginaire futuriste. Le Français constate que les touristes reviennent en Tunisie : « Ça a explosé cet été, surtout le côté balnéaire avec le retour des Anglais, des Belges, des Allemands, des Russes et des Chinois. Il y a aussi beaucoup d’Algériens. Mais c’est une clientèle de masse alors qu’on aimerait tous un tourisme plus sélectif. »
Lui écrire patrick@hi-life.net