L’OIT (l’Organisation internationale du travail) vient même de le confirmer en publiant un rapport qui affirme que la lutte contre le réchauffement climatique devrait créer autant d’emplois, voire plus, que les 6 millions d’emplois détruits par ailleurs. L’essentiel de ces emplois emplois seront créés grâce à l’adoption de pratiques durables dans le secteur de l’énergie, y compris la modification du mix énergétique, la promotion de l’usage des véhicules électriques et l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.
La hausse prévue des températures va occasionner un stress thermique qui va provoquer une perte mondiale de 2% des heures travaillées d’ici à 2030 pour cause de maladie.
Au niveau régional, il y aura des créations nettes d’emploi dans les Amériques, en Asie et Pacifique et en Europe, s’élevant respectivement à 3, 14 et 2 millions d’emplois, grâce aux mesures prises en matière de production et de consommation d’énergie. En revanche, il pourrait y avoir des pertes nettes d’emploi au Moyen-Orient (–0,48 %) et en Afrique (–0,04 %).
Le rapport conclut sur la nécessité de former des travailleurs aux compétences exigées par la mutation écologique de l’économie. Ainsi, par exemple, le passage à des systèmes agricoles plus responsables créerait des emplois dans des fermes bio et permettrait aux petits exploitants de diversifier leurs sources de revenus, surtout si les fermiers disposent des compétences adéquates.