Fin mai dernier, des agents de la direction de l’enquête contre le crime organisé et le terrorisme roumains (DIICOT) ont commencé le démantèlement du possible réseau « d’un groupe criminel qui contournerait les enchères publiques au niveau des départements forestiers ». Ce « groupe » impliquerait des fonctionnaires, le personnel forestier de certaines structures autorisées et des fournisseurs de bois dans l’impossibilité de prouver l’origine de leur bois de façon légale.
Des controverses sont portées sur le devant de la scène, car une des premières entreprises incriminées est une entreprise autrichienne, elle serait l’arbre qui cache la forêt des forfaitures des entreprises roumaines de ce même secteur, ce qui ramène le débat sur les intentions nationalistes et populistes portées contre l’actuel président roumain.