C’était un point de blocage : finalement, Theresa May l’a emporté au parlement britannique qui n’aura pas de droit de veto sur les négociations du Brexit.
Lors des prochaines négociations sur la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE, le Parlement n’aura pas de droit de veto. Même s’il est en désaccord avec les conditions imposées par Bruxelles, il n’aura pas la capacité de s’y opposer. Cela permet à Theresa May de garder une large marge de manœuvre dans ses futures discussions avec l’Europe, puisque c’est son gouvernement qui sera le seul maître d’œuvre des conditions du Brexit, en s’engageant néanmoins à tenir le Parlement informé des procédures choisies. En outre, il semblerait qu’elle ait aussi obtenu la possibilité de rester dans l’union douanière, ce qui devrait être confirmé aujourd’hui.
Enfin, la Grande-Bretagne sortira bien de l’Union européenne le 29 mars 2019.