Le Conseil de l’Union européenne apporte son soutien au projet de la carte d’étudiant européenne qui allègerait les démarches et coûts administratifs que doivent supporter les étudiants et serait une aide précieuse en les aidant à une meilleure mobilité. Les étudiants européens pourraient suivre leur cursus dans différents campus sans perdre de temps en formalités, ce qui serait idéal. Sorte de passeport européen de l’étudiant, ce sésame ouvrirait les portes des accès au restaurant universitaire et aux bibliothèques, permettrait d’obtenir des prestations sociales à un prix étudiant, l’accès aux logements étudiants, l’ouverture des services numériques, l’accès aux offres culturelles à prix négocié et pourrait par ailleurs aider à ressouder les brèches d’une union européenne crevassée. Porteur du projet pour la France, le Conseiller du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS), M. Jean-Paul Roumegas, informe que « les universités ne s’engagent pas à une réciprocité », l’utilité de la carte d’étudiant européenne se définira sur la base du volontariat de chaque établissement. Le CNOUS précise aussi qu’il faudrait une forte volonté politique pour que la carte européenne devienne une réalité.