Un accord a donc été trouvé pour la dette grecque lors de l’Eurogroupe, jeudi soir. Les investisseurs ont décidé de réduire la pression sur les actifs de la Grèce, pays le plus endetté de la zone euro. L’élément principal du plan d’allègement de la dette est une prolongation de dix ans des échéances et des délais de grâce sur un montant de prêts de 96,9 milliards d’euros qui a été accordé à la Grèce dans le cadre du deuxième plan de sauvetage, afin que le pays puisse s’acquitter de sa dette sans à-coups. Le communiqué des ministres de la zone euro précise aussi que la Grèce bénéficiera d’un nouveau prêt de 15 milliards d’euros et pourra ainsi quitter le régime de mise sous tutelle le 20 août. Cela laissera le pays libre de pouvoir emprunter sur les marchés pendant une période d’à peu près deux ans.
Les médias et analystes invitent toutefois à tempérer l’optimisme que cette nouvelle pourrait soulever, indiquant qu’une discipline très stricte du respect des obligations budgétaires est indispensable et que le pays restera sous la surveillance de ses créanciers.
Cette mesure a été considérée comme primordiale dans un contexte de guerre commerciale et de montée de l’euroscepticisme.