Voici ce que disent les conseillers de l’Elysée de cette pratique datant du XVIIe siècle et dont le premier bénéficiaire fut Henri IV (en 1604) : « C’est un titre honorifique et historique, sans aucune dimension spirituelle », décrivent-ils, en ajoutant : « C’est une espèce de cérémonial, c’est emballé assez vite et il n’y a rien de majestueux ».
« Réparer » le lien « abîmé » entre l’Eglise et l’Etat français, est la phrase qu’Emmanuel Macron avait prononcé en avril dernier, pendant la Conférence des évêques de France et ces mots avaient provoqués des réactions peu enthousiastes dans la partie de la classe politique profondément attachée à la laïcité. Emmanuel Macron assistera à diverses célébrations et rencontrera la communauté catholique française dans l’après-midi après avoir eu un entretien matinal avec avec le Pape François. Sa venue au vatican semble perçue comme une bonne nouvelle par les intéressés.