Beaucoup de désaccords sur la question des migrants ont envenimé les relations entre les pays de l’UE ces dernières semaines.
Les pays d’arrivée et donc d’enregistrement des migrants (Grèce, Italie), souhaiteraient que le poids de la responsabilité de l’accueil de ces populations ne pèse pas sur leurs seules épaules et que, comme le dicte le règlement de Dublin, une équitable répartition soit faite. Mais les pays d’Europe centrale et de l’Est : Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie, réunis au sein du groupe de Visegrad ne veulent pas respecter ces quotas. Plusieurs projets ont déjà été détournés, dont celui de Mme Merkel, qui subit la pression de partis de droite, notamment l’Union chrétienne-sociale (CSU) qui accuse la chancelière et son parti démocrate-chrétien CDU, de laxisme. Ce à quoi Mme Merkel rétorque, entre autre : “Il s’agit d’un défi européen qui nécessite une réponse européenne ».
La France rejette les projets les plus radicaux, tel le renvoi des migrants dans leur pays contre de l’argent, mais dans cette Europe désunie, quelle stratégie Emmanuel Macron va-t-il pouvoir faire valoir ?