Devant l’impossibilité de résoudre le problème des quotas de répartition des migrants dans les pays de l’UE, il faut trouver de nouvelles façons d’agir. Jusqu’à récemment, la plupart des pays ont accueilli des migrants, même si c’était de façon inéquitable. Seuls les pays du Visegrad (Hongrie, Pologne, République Tchèque et Slovaquie) n’ont que peu entrebâillé leurs portes.
L’idée d’une contribution financière n’est pas la solution que souhaitait l’UE, mais elle permettrait de sortir de l’impasse. L’idée est d’autoriser la Pologne, la Hongrie, la République Tchèque et la Slovaquie à contribuer financièrement à l’accueil des réfugiés dans les pays d’accueil comme la Grèce, l’Italie ou l’Espagne qui pourraient mettre en place des centres d’accueil fermés de migrants.
Giuseppe Conte, qui est à la tête du gouvernement populiste et anti-immigration italien n’a pas fléchi, il est resté sur ses positions jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé. L’Italie exige une répartition dans les pays de l’UE de toutes les demandeurs d’asile débarquant sur ses côtes.
Il semblerait qu’après de longs débats, des conclusions aient été apportées à tous les sujets soulevés lors de ce conseil, sur la question migratoire mais également dans les domaines de la défense et du commerce.