Le vendredi 29 juin et le dimanche 1er juillet, des attaques terroristes visant des soldats français de l’opération Barkhane, au Mali, avaient fait de nombreuses victimes civiles et endeuillé ce sommet de l’Union africaine.
Les échanges avec M. Macron ont surtout été consacrés à la sécurité en Afrique et aux problèmes que posent les coupes des Etats-Unis dans le budget de l’ONU. Le G5 Sahel ou « G5S » est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, créé par cinq États du Sahel : la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.
On peut d’ailleurs regretter que le Sénégal, qui possède une armée de qualité, ne fasse pas partie du G5 afin de le transformer en G6.
Les objectifs de cette institution, avec le soutien de la France, sont de lutter contre les groupes djihadistes dans la bande sahélo-saharienne.
Le Président français et ses homologues africains souhaitent qu’une autonomie financière soit instaurée et que ce soit cette force du G5 qui, petit à petit, assure la sécurité dans la région du Sahel et prenne la place des forces étrangères comme « l’opération Barkhane », déployée sur ce territoire et constituée de soldats français.
Il semblerait qu’il existe certaines discordances entre les pays du G5 et que les armées de ces 5 pays africains soient de forces inégales, ce qui pose des difficultés à combattre de concert.
Les problèmes liés à l’immigration, sujet brûlant des derniers temps et qui concernent aussi l’Afrique, semble avoir été peu soulevés.
Le Président continue sa visite africaine au Nigeria pour une visite en trois dimensions : politique, économique et culturelle.