Le document remis aux Etats membres par l’Autriche sur le problème des migrations, propose, entre autres choses, de déplacer la politique d’asile du sol européen. Le texte insiste aussi sur la création de “centres contrôlés“ en dehors de l’Union européenne et dépeint les migrants comme étant surtout de jeunes hommes « dont beaucoup seraient sensibles aux idéologies hostiles à la liberté ou qui prônent la violence ».
Par ailleurs cet écrit remet en question la fiabilité de la frontière extérieure de la zone Schengen, surveillée actuellement par 3 000 hommes, dont le nombre sera bientôt porté à 10 000, selon un accord du dernier conseil européen.
Certains gouvernements perçoivent dans le projet du chancelier Kurz qui dit avoir à coeur de créer une “Europe qui protège“, une incitation à vouloir renoncer à l’action humanitaire et à la protection des droits de l’homme.