Depuis mardi 3 juillet, 5 millions de personnes ont été priées d’évacuer leurs habitations dans le sud-ouest du Japon, mais souvent, il était déjà trop tard et l’eau montait si vite, qu’il était plus prudent de se réfugier sur son toit que de tenter de rejoindre un abri.
Ces intempéries hors du commun laissent une région sinistrée par des glissements de terrain, des ponts écroulés, des rues effondrées ou des routes fermées. Les services ferroviaires sont suspendus et les infrastructures hors d’usage. Les secouristes s’efforcent de retrouver les disparus et, bien que l’état d’alerte maximum a été levé dans la journée de dimanche, la situation reste extrêmement difficile.
Certaines usines (Panasonic, Mitsubishi Motors, Mazda) ont été contraintes de stopper leur production dans la région, de même que des services comme Amazon.
Le nombre de victimes fait de cette catastrophe une des plus graves de ces dernières années au Japon, les glissements de terrain à Hiroshima en 2014, avait fait 74 décès et il faut désormais remonter dans les annales, aux passages de deux typhons en août et septembre 2011 pour trouver un sinistre comparable à celui-ci (une centaine de morts).