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Défendre les droits des francophones en Colombie-Britannique

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Après Istanbul et Los Angeles, Christian Deron a choisi le Canada pour s’épanouir personnellement et professionnellement. Il coordonne depuis maintenant huit ans les relations gouvernementales de la Fédération des Francophones de la Colombie-Britannique et est respecté de tous les politiciens canadiens. Une grande réussite !
Pourquoi choisit-on de vivre au Canada? Pour Christian Deron, c’était le meilleur des deux mondes. « On peut bénéficier ici d’influences européennes dans un environnement nord-américain, c’est ce qui m’a tout d’abord attiré », confie-t-il. Il faut dire que cet expert des relations publiques et gouvernementales a beaucoup bourlingué depuis son enfance. D’origine pied-noir et anglaise, élevé entre le Maroc et la France, et après avoir étudié à Istanbul et Los Angeles, il a fait un choix de cœur en venant s’installer au Canada il y a dix-huit ans.

Se constituer un réseau

Évidemment, les choses n’ont pas toujours été fidèles aux publicités un brin ronflantes « Bienvenue au Canada » que l’on peut voir un peu partout dans l’Hexagone. « J’ai connu des passages difficiles liés à des problèmes professionnels ou à des remises en question. Par exemple, avec du recul, je m’y serais sans doute pris autrement pour me constituer un réseautage informel. Il faut vraiment rencontrer toutes sortes de gens pour se voir ouvrir des portes et proposer des postes qui ne sont même pas affichés officiellement. Je suis maintenant connu dans mon corps de métier, mais si j’avais à repartir à zéro, je fréquenterais des Canadiens avant mon installation pour tisser de premiers contacts et être préparé à la culture et à la vision qu’on cultive ici. Et je me ferais épauler une fois arrivé par une association ou des mentors pour réaliser plus rapidement mes objectifs.

L’humain avant tout

Christian Deron avoue avoir beaucoup appris depuis qu’il vit au Canada. « Ce pays m’a apporté les notions de découverte de soi et de respect de l’autre. Ici, il est primordial de ne pas être blessant, quitte à ce que cela paraisse un peu hypocrite par moments, et on a un contact beaucoup plus facile avec les autres. Si j’écris par exemple à un ministre et sollicite une rencontre avec lui, je suis à peu près sûr de l’obtenir, ce qui serait impossible en France. Et oui, il est plus simple de trouver du travail ici qu’en France, notamment dans mon domaine. » Vu la feuille de route que s’est constituée Christian Deron au Canada, on peut facilement le croire.

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