[tps_header][/tps_header]
Installé à Paraty, près de Rio de Janeiro, depuis plus de seize ans, Cedric Jaurgoyhen Madala a été assassiné cette semaine à son domicile. Il avait choisi la région pour y construire un centre écologique qu’il voulait être un point de rencontre entre l’art et la nature. Ce crime, dont on ne connaît pas les raisons, rappelle que le Brésil connaît une nouvelle vague de violence depuis le début de l’année. Devant l’impuissance de la police, c’est même à l’armée que la sécurité de l’Etat de Rio a été confiée.
Le taux d’homicide, de 29,9 pour 100 000 habitants, est plus élevé que celui du Mexique (21) et trois fois supérieur aux 10 pour 100 000 considérés par l’ONU comme le seuil de violence endémique. Sur les 20000 Français installés au Brésil, plus du tiers se concentre dans l’Etat de Rio de Janeiro. Il est à noter que le nombre de Français vivant au Brésil décroît régulièrement (près de 5% de baisse entre 2016 et 2017), le niveau d’insécurité qui y règne en étant l’une des raisons.