Les échanges commerciaux entre la France et le Japon sont déjà bien portants, mais ce nouvel accord ouvre des portes aux agriculteurs et exportateurs français et européens. Le marché japonais présente un potentiel conséquent et se fait plus accueillant aux produits de nos filières agricoles : viandes, fromage, produits transformés, vins etc.
La signature de cet accord permettra aussi, grâce aux dispositions sur les indications géographiques, la reconnaissance d’environ deux cents appellations d’origine protégée.
Une plus grande réciprocité dans l’accès aux marchés publics va pouvoir s’établir et offrir des perspectives pour de nombreuses entreprises européennes, notamment dans le domaine ferroviaire.
De grandes ambitions figurent aussi dans cet accord en matière de développement durable et de lutte contre le changement climatique.
Enfin, il inclut les grands principes européens sur le droit à réguler, des standards élevés en matière de protection de l’environnement et de travail, ainsi que des engagements à respecter les accords multilatéraux et à ratifier les conventions de l’Organisation internationale du travail.
« Nous démontrons que nous sommes plus forts quand nous travaillons de concert. Il n’y a pas de protection dans le protectionnisme » a déclaré M. Juncker, Président de la Commission européenne à propos de la signature de ce document historique, alors qu’il doit rencontrer Donald Trump avant la fin juillet à Washington…