Au pouvoir depuis 33 ans, Hun Sen, l’homme fort du Cambodge, a voulu donner une légitimité à son pouvoir, mais malgré une importante participation (82%), cette victoire pourrait être tempérée par la possibilité d’un nombre élevé de bulletins blancs ou nuls.
Le parti d ‘opposition, le Parti du sauvetage national du Cambodge (PSNC), le seul qui aurait pu inquiéter le pouvoir en place, a été accusé de « complot » contre le gouvernement et les dix-neuf partis en lice contre celui du premier ministre ne pouvaient représenter une menace pour ce dernier, l’issue du scrutin ne faisait donc aucun doute, la victoire était acquise.
Le président du PSNC, le Franco-Cambodgien Sam Rainsy, 69 ans, en exil à Paris a déclaré : « de fausses élections placées sous le signe de la peur ne peuvent pas traduire la volonté populaire. »