Ils sont plus de 8 500 Français installés au Mali parmi lesquels une majorité de bi-nationaux. Ces derniers sont concernés par l’élection, aujourd’hui dimanche, du nouveau président. Ce second tour est placé sous haute surveillance, Soumaïla Cissé, en lice face au président sortant, ayant affirmé qu’une fraude était en préparation. Mais la victoire est pour beaucoup déjà acquise par le chef de l’Etat sortant Ibrahim Boubacar Keïta.
La tension est forte dans un pays sous menace terroriste, les services de renseignements maliens ayant arrêté plusieurs hommes soupçonnés d’avoir planifié des attaques lors de ce week-end. Pour assurer des conditions de vote “normales”, l’armée malienne sera déployée sur le territoire (36 000), appuyée par les Casques bleus de l’ONU, les forces françaises de l’opération Barkhane et, dans le Nord, où l’Etat est peu ou pas présent, par des groupes signataires de l’accord de paix.