Depuis juin 2016, date de vote du Brexit, l’immigration vers le Royaume-Uni a considérablement baissé. Le nombre de candidats à postuler pour les postes à pourvoir chute, les secteurs les plus touchés étant ceux qui comptent depuis toujours sur la main-d’œuvre étrangère : vente, manufacture et restauration.
Mais ils sont loin d’être les seuls domaines touchés par ce problème, selon un des plus importants cabinets d’audit et de conseil mondiaux, le cabinet Deloitte, on apprend que : «47% des employés non-britanniques qualifiés au Royaume-Uni pensent à quitter le pays dans les 5 prochaines années».
Devant cette « pénurie » de candidats, les entreprises britanniques se retrouvent dans l’obligation de paraître plus attractives en augmentant les salaires et en améliorant les avantages sociaux, afin de séduire à nouveau les citoyens de l’UE.
Le gouvernement britannique tient des discours pour tenter de retenir, rassurer et attirer ces citoyens européens, mais les doutes sur l’évolution de leur situation future ne semblent pas les encourager dans cette voix.
Plus de 300 000 Français vivent toujours au Royaume-Uni, le porte-parole du gouvernement britannique les rassure en ces mots : « Les citoyens de l’UE apportent une contribution énorme à notre économie et depuis le début de ce processus, il est clair que nous voulons que ces citoyens et leurs familles au Royaume-Uni puissent rester », puis il a annoncé la mise en place d’un « système d’immigration » qui permette de « contrôler qui vient au Royaume-Uni, mais qui accueille les plus brillants et les meilleurs »…