Kofi Annan est mort le 18 août, à 80 ans, après une « brève maladie ». Son pays natal, le Ghana, a immédiatement décrété une semaine de deuil national en son hommage.
Prix Nobel de la paix en 2001, il a été un Secrétaire général des Nations unies très respecté pendant presque 10 ans, de 1997 à 2006.
Dans un communiqué de presse où M. Macron exprime son émotion et sa tristesse quant à la disparition de ce grand homme, il est dit : « Infatigable et ardent partisan du dialogue, de la paix et du multilatéralisme, il avait continué ces dernières années à se battre pour la justice, la paix et le développement aux quatre coins de la planète, à travers ses activités au sein de l’organisation mondiale contre la torture, parmi le comité des Sages créé par Nelson Mandela, pour des missions de l’ONU en Birmanie, en Syrie ou en Ethiopie. Très engagé dans l’Alliance pour la révolution verte en Afrique, il avait créé sa propre fondation en 2007 afin de poursuivre ses combats de toujours. »
De nombreux hommages lui ont été rendu, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dit samedi de son prédécesseur qu’il était : « Une force qui guidait vers le bien. (…) De bien des manières, Kofi Annan était les Nations unies. »