Le 23 août dernier, 25 documents consultatifs ont été publiés par le gouvernement britannique, détaillant la liste des problèmes que poseraient un Brexit dur dans les nombreux domaines actuellement encadrés par des règles européennes et qui vont devoir être réglementés autrement en mars 2019 si les négociations en cours entre Londres et Bruxelles échouent. Il s’agit d’une première série de documents, le gouvernement en publiera deux fois autant d’ici la fin du mois de septembre.
Si le Royaume-Uni quitte l’UE sans accord, les entreprises et les particuliers vont devoir subir une augmentation des frais bancaires et démêler les complications administratives et financières autour de tout ce qui a affaire aux douanes, mais ce n’est pas tout, la liste des points à régler est sans fin: encadrement du commerce, reconnaissance des aliments bio, subventions agricoles, transport d’organes humains, droits des travailleurs, tests de qualité des médicaments, transport de produits radioactifs civils, paiement de la TVA, classification des biens à l’exportation, encadrement des aides d’Etat, vente d’aliments OGM…
Même si chaque dossier pris à part n’est pas forcément compliqué à résoudre, la quantité de ces dossiers rend la tâche insurmontable, d’autant que trouver une solution nécessite souvent la coopération de Bruxelles.
Tout est mis en place afin d’éviter une issue chaotique, les pourparlers concernant le Brexit s’intensifient et le gouvernement britannique insiste sur le fait que les citoyens et les entreprises « ne devraient pas s’inquiéter de la planification et de la préparation d’un Brexit dur ni y voir du pessimisme. Au lieu de cela, ils devraient être rassurés que nous adoptions une approche responsable, en veillant à ce que la sortie du Royaume-Uni puisse se faire en douceur, quel que soit le scénario ».