Pauline Dubois a su saisir sa chance à Bruxelles, où elle dirige la Maison de l’Occitanie, un bureau qui fait le lien entre les grands dossiers de la région et les instances européennes.
Quelques années après son arrivée à Bruxelles, la Française reconnaît qu’elle a eu de la chance, et a su saisir les bonnes opportunités aussi. Pauline Dubois est responsable de la maison du Languedoc-Roussillon, le bureau qui fait l’interface entre la région et les institutions européennes. «Je suis fonctionnaire territoriale , explique-t-elle. A la base, on n’a pas grand-chose à faire à Bruxelles. On fait figure d’ovni dans le paysage !» Ils sont une centaine, trois pour le Languedoc-Roussillon. L’idée, c’est de mettre en avant et de défendre la région sur des projets aussi variés que la future ligne à grande vitesse Montpellier-Perpignan ou les politiques communes de la pêche en Méditerranée. «C’est un mélange de technicité sur les dossiers et de positionnement de projets régionaux, résume Pauline Dubois. On essaie de se positionner très en amont, parfois plusieurs années avant. On est un peu des lanceurs d’alerte .»
Par Emmanuel Langlois, France Info