Le 6 septembre, dans une décision à l’unanimité, les cinq juges de la Cour suprême indienne ont considéré que ne serait plus valable l’article de loi qui interdisait les relations sexuelles entre adultes consentants de même sexe, car il était devenu une arme de harcèlement contre la communauté LGBT et enfreignaient leurs droits garantis par la Constitution.
Si, dans les grandes villes indiennes, les communautés homosexuelles peuvent plus ou moins exister au grand jour, dans les zones plus rurales, les rapports sexuels entre hommes ou entre femmes restent très mal vus et l’homosexualité est encore souvent considérée comme une maladie mentale…
Dans un communiqué, le bureau indien des Nations unies a déclaré : “L’ONU en Inde espère sincèrement que le jugement de la Cour sera la première étape vers une garantie de l’intégralité des droits fondamentaux pour les personnes homosexuelles”.
Selon les chiffres de l’Association internationale LGBT (lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes), environ 70 États à travers le monde criminalisent toujours les actes homosexuels.
La communauté française en Inde s’élève à un peu moins de 10 000 personnes. New Delhi, Bombay, Calcutta et Pondichery sont les principales destinations des expatriés.