Même si cette croissance demande encore à être consolidée, que les salaires restent bas, qu’une certaine précarité règne encore avec un quart des travailleurs espagnols embauchés en CDD, l’économie espagnole reprend enfin.
C’est grâce à une politique d’austérité, de coupes budgétaires, d’une réforme fiscale et d’un assouplissement du code du travail que l’économie se porte mieux et que le pays sort de la crise. Les tarifs de l’immobilier se stabilisent, les entreprises voient poindre à nouveau l’espoir de bénéfices, les exportations de biens et de services reprennent vigueur et le tourisme est à nouveau florissant.
Tout cela fait que les expatriés français reviennent et c’est presque 120 000 « Gabachos », comme ils sont appelés là bas, qui vivent sous le soleil de Barcelone, Madrid et Alicante ainsi qu’à Valence et en Andalousie.