Rendre la France toujours plus attractive, rassurer les investisseurs (surtout étrangers), baisser de 7 points l’impôt sur les sociétés, simplifier les démarches fiscales et administratives, voici une petite liste de ce qu’Emmanuel Macron veut mettre en place pour les entreprises le plus rapidement possible.
En plus de cela, il déclare vouloir supprimer l’« exit tax », une taxe créée sous le Gouvernement Sarkozy, pour tenter d’empêcher l’exil fiscal, notamment celui des entrepreneurs.
Le Président s’explique ainsi : « l’“exit tax” envoie un signal négatif aux entrepreneurs français, et plus encore aux investisseurs étrangers. Pourquoi ? Parce qu’au-delà d’un certain pallier, vous êtes pénalisé si vous quittez le pays (…). C’est un gros problème pour nos startups parce que nombreuses sont celles qui, dans le passé, considérant que la France était moins attractive, ont décidé de lancer leurs projets depuis l’étranger rien que pour échapper à cette taxe… Cela n’a aucun sens, les gens sont libres d’investir où ils veulent. »
Un nouveau « dispositif anti‐abus » sera instauré à la place de cette taxe, qui ciblera les cessions de patrimoine intervenant jusqu’à 2 ans après un départ de France.
Le chef de l’État justifie ces propos en ajoutant que le rendement de cet impôt n’est « pas particulièrement intéressant pour les finances publiques ».