Son parti est divisé, le FMI prédit des résultats économiques inquiétants pour son pays, à quelques mois de l’échéance du Brexit, la Première ministre britannique a averti lundi que ce serait son plan ou rien, que son projet était la seule alternative à un Brexit sans accord, coupant court ainsi aux critiques venues aussi de son propre camp.
Dans ce plan dit “de Chequers”, Mme May propose de maintenir une relation commerciale étroite avec l’Union Européenne, grâce à la mise en place d’une zone de libre-échange pour les biens industriels et les produits agricoles. Par contre, il serait mis fin à la liberté de circulation des citoyens européens et au contrôle de la Cour de justice de l’UE. Elle espère signer cet accord avec Bruxelles et le soumettre ensuite au vote du Parlement de Westminster, pour lequel Madame May se dit optimiste.
Un des obstacles importants à cet accord Royaume-Uni/UE est la question de la circulation des marchandises entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord. Michel Barnier, le négociateur en chef européen, élabore un nouveau projet de “protocole irlandais” définissant l’utilisation de moyens technologiques pour éviter le retour à une frontière “dure”.
Plus de 300 000 Français vivent toujours au Royaume-Uni, et la communauté française en République d’Irlande s’élève à environ 25 000 personnes.