Après le rejet de ses propositions à Salzbourg, la Première ministre britannique a pris à témoin ses concitoyens sur le manque de « respect » de l’Union. La presse a elle aussi parlé d’humiliation de la cheffe d’Etat par les dirigeants européens qui l’ont priée de revoir sa copie. En effet, pour Emmanuel Macron, les propositions britanniques ne sont « pas acceptables en l’état » car elles « ne sont pas respectueuses de l’intégrité du marché unique ». Mme May a répété que son plan dit de «Chequers» restait «la seule proposition sérieuse et crédible» et elle s’est dite prête à quitter l’UE le 29 mars 2019 sans accord.