Une fiscalité lourde et complexe et des lenteurs bureaucratiques sont aujourd’hui les principaux freins à l’investissement au Brésil. L’arrivée en tête de Jair Bolsonaro rassure les milieux d’affaires puisque ce dernier se propose d’appliquer une politique ultra-libérale une fois arrivé au pouvoir, suivant ses conseillers adeptes des « Chicago boys ». Durant la campagne électorale, la Bourse a d’ailleurs suivi à la hausse la progression dans les sondages de ce candidat à l’élection présidentielle brésilienne. Au programme, une privatisation importante (ce qui va attirer les investisseurs) et un système de retraites par capitalisation. Pour autant, certains milieux libéraux mettent en garde contre l’arrivée au pouvoir de ce politicien qualifié par beaucoup d’homme « d’extrême droite », comme The Economist qui décrit Jair Bolsonaro comme une « menace pour l’Amérique latine » dans son édition du 20 septembre dernier.