Depuis quelques semaines, le Burkina Fasso fait appel à la force française Barkhane pour l’aider à combattre la menace jihadiste de plus en plus préoccupante sur son sol. Le nouveau commandant de la force française au Sahel, Frédéric Blachon, assure que le Burkina “aura droit au même appui que celui que nous apportons aux autres pays du G5 Sahel” (Mali, Niger, Mauritanie, Tchad et Burkina).
La ministre des Armées, Florence Parly, a reconnu que la force Barkhane était venue prêter main-forte aux soldats burkinabè à deux reprises ces derniers jours, dans le nord, mais surtout, ce qui est nouveau, dans l’est, dans la région de Pama, dont la forêt est désormais considérée comme un repaire de jihadistes. Mme Parly s’inquiète aussi des risques de contagion aux pays voisins comme le Ghana ou la Côte d’Ivoire.
En deux semaines, plus de vingt membres des forces de sécurité ont été tués dans le nord et l’est du Burkina.