Le dernier rapport du FMI a revu ses prévisions d’avril dernier pour la croissance mondiale à la baisse, tout en gardant un fond d’optimisme comme par exemple pour un pays comme l’Espagne, qui a réalisé des progrès au cours de la décennie écoulée et dont les performances macroéconomiques restent supérieures à la moyenne des autres pays de la zone euro.
Dans ce classement mondial de l’économie des pays (établi en fonction de leur PIB), en 2018, la France, arriverait en cinquième position du classement, détrônant un Royaume‐Uni affaibli par le Brexit.
La tête du classement est toujours occupée par les Etats‐Unis, la Chine et le Japon (puis l’Allemagne), mais le FMI est prudent: les évolutions récentes de la politique internationale pourraient créer des remous.
Ce rapport souligne aussi que la croissance globale devrait s’établir à 3,7% en 2018 et rester stable l’année prochaine. Un chiffre plutôt encourageant mais toutefois inférieur à celui de 3,9% annoncé en avril dernier. La situation aux États‐Unis est en partie responsable de ces prévisions revues à la baisse. Les droits de douane imposés par Donald Trump sur des importations chinoises et les mesures de rétorsion qui ont suivi auront certainement un impact durable sur la croissance. Mais pas uniquement, ce sont aussi les mauvaises performances de plusieurs économies émergentes comme la Turquie, l’Iran et l’Argentine qui permettent d’expliquer la décision de revoir les prévisions mondiales à la baisse.