Lors du dîner organisé par Amélia Lakrafi le 2 octobre dernier, en compagnie de plusieurs sénateurs, députés et conseillers de l’Assemblée des Français de l’étranger, les échanges ont porté sur de nombreux sujets. Parmi eux, la réforme de la Caisse des Français de l’étranger. Il a été rappelé à cette occasion que la caisse a engagé depuis plusieurs mois un mouvement de modernisation de son offre de services en agissant sur deux éléments :
– La création de nouveaux « produits » dont l’expérimentation de la prise en charge des frais hospitaliers en tiers payant (Asie et Afrique CFA), l’offre Francexpat (couverture des soins réalisés en France dont le tarif vient de passer de 33 à 20 euros par mois pour les jeunes de moins de 30 ans) et de l’offre JeuneExpat santé (assurance santé à l’étranger pour les jeunes de moins de 30 ans, dont le tarif vient de passer de 49 à 30 euros par mois, avec une option rapatriement à 9 euros).
– L’amélioration de la qualité de service avec notamment une plus grande transparence des tarifs et le développement des démarches en ligne.
– La délivrance de la carte vitale pour les soins en France devrait intervenir dans le courant de l’année 2019.
La proposition de loi relative à la réforme de la Caisse des Français de l’étranger, déposée au Sénat en 2017 par Jean-Yves Leconte, poursuit la navette entre le Sénat et l’Assemblée. Ce texte comprend plusieurs chapitres. Tout d’abord l’amélioration de l’offre commerciale avec notamment la suppression de la condition de nationalité française pour l’adhésion ; la mise en place d’un régime de cotisation simplifiée ; la suppression de l’exigence d’un montant minimal pour le versement des cotisations dues par les retraités ; la suppression du délai maximal pendant lequel l’intéressé peut demander son adhésion à l’une des assurances volontaires, la définition des modalités de prise en charge des dépenses en fonction du pays d’expatriation, etc. Et enfin la réforme de la gouvernance de la CFE.