Au sein d’une situation déjà extrêmement tendue dans cet établissement de Lima, le climat c’est encore dégradé la semaine dernière à cause de décisions prises unilatéralement par l’association civile de droit privé péruvien sans but lucratif «Asociación Franco Peruano », qui gère l’établissement depuis 1989.
Depuis deux ans, Le départ anticipé de fonctionnaires français détachés auprès de cet établissement est chose courante, le dernier en date étant celui du directeur administratif et financier, ce qui semble démontrer un problème grave.
Le dernier épisode de cette série de dysfonctionnements que dénonce le syndicat est un licenciement « sans avertissement préalable ni respect des droits de la défense de la déléguée du personnel de droit local en dehors des procédures réglementaires et contractuelles, et sans concertation avec le proviseur… Pour le Sgen-CFDT, les droits des personnels recrutés localement, quelle que soit leur nationalité, doivent être totalement respectés, y compris celui d’appartenir à une organisation syndicale ».
Cette institution étant homologuée par le ministère français de l’Education nationale, le Sgen-CFDT demande instamment à l’AEFE et à l’ambassade de France à Lima de prendre rapidement les mesures indispensables au retour à un mode de gouvernance conforme aux normes en vigueur et correspondant aux termes de la convention avec l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger.