Certains chiffres concernant cette maladie sont inquiétants et souvent méconnus. Plus de 10 000 voyageurs contractent chaque année la malaria et un enfant meurt toutes les deux minutes dans le monde de ce fléau qui est présent dans plus de 90 pays (principalement en Afrique, en Asie et dans les Amériques).
La malaria est une maladie aussi évitable que dangereusement fatale mais l’on peut échapper à ses conséquences graves si les symptômes sont rapidement reconnus et traités de façon appropriée. Généralement, la maladie se manifeste tout d’abord par de la fièvre, des frissons et un syndrome de type grippal.
Avant de se rendre dans des pays ou des régions d’endémie palustre, les voyageurs doivent consulter le centre national de lutte contre la maladie de leur pays, ou d’autres institutions qui les conseillent, afin d’obtenir des informations sur les mesures préventives qu’il convient de prendre. Les voyageurs doivent tenir compte des quatre grands principes de protection contre le paludisme : être conscient du risque, connaître la période d’incubation et les principaux symptômes, et savoir que la maladie peut se déclarer tardivement. La meilleure protection reste bien entendu d’éviter les piqûres de moustiques (en se couvrant et en utilisant des répulsifs), notamment entre le coucher et le lever du soleil et de prendre des antipaludiques (chimioprophylaxie) si nécessaire, à intervalles réguliers pour empêcher les accès palustres aigus. Il faut aussi solliciter immédiatement un diagnostic et un traitement en cas de fièvre se déclarant au moins 1 semaine après l’arrivée dans une zone où il y a un risque de paludisme et jusqu’à 3 mois (dans de rares cas, plus longtemps encore) après en être reparti.