Lundi 7 janvier au matin, en l’absence du président Ali Bongo Ondimba en convalescence au Maroc, des militaires gabonais ont fait une tentative de coup d’état militaire.
Les mutins, dont 4 ont été arrêtés (un est en fuite), ont, par un message lu à la radio, appelé le peuple gabonais « à se lever » et annoncé la mise en place d’un « Conseil national de restauration », annonçant aussi : « Le jour tant attendu est arrivé où l’armée a décidé de se mettre aux côtés de son peuple afin de sauver le Gabon du chaos », exhortant ainsi les militaires et le peuple à prendre le contrôle du pouvoir.
Il y aurait eu des tirs pas loin du bâtiment de la Radio télévision gabonaise (RGT), à Libreville.
A la suite de ces évènements, le Quai d’Orsay fait cette déclaration : « La France suit avec une grande attention les évènements en cours à Libreville. Nous appelons les ressortissants français, dont 8 900 sont inscrits au consulat, à éviter tout déplacement à Libreville.
Nous condamnons toute tentative de changement de régime extra-constitutionnel. La stabilité du Gabon ne peut être assurée que dans un strict respect des dispositions de sa Constitution. »
Quelques heures plus tard, le gouvernement gabonais assurait que la situation était « sous contrôle ».