Edouard Philippe l’a bien rappelé : la question de la réforme territoriale ne sera pas abordée avant la fin du grand débat national. Le projet de loi constitutionnelle est ajourné, le premier des trois volets de la réforme des institutions avait d’ailleurs été interrompu en juillet en pleine affaire Benalla. L’objectif est désormais de prendre en compte les contributions qui remonteraient du grand débat.
Quoiqu’il en soit, le retard pris empêche le vote, donc l’application d’une nouvelle loi, avant les élections de 2020. Ce sont donc les modalités actuelles qui seront appliquées en 2020. Il s’agit donc des élections municipales, des élections sénatoriales (les sénatoriales de 2020 permettront d’élire les 178 sénateurs de la série 2, élus jusqu’en 2026), des élections consulaires (la prochaine élection des 443 conseillers consulaires s’effectuera bien en 2020).
C’est d’ailleurs ce que nous confirmait il y a quelques semaines Nicolas Warnery, directeur de la Direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire.