Débattue depuis longtemps à Bruxelles dans le cadre des discussions sur l’équilibre vie privée-vie professionnelle, la création d’un congé paternité de 10 jours minimum, rémunéré sur les mêmes bases que le congé maternité, va être imposer par l’Union européenne dans tous les pays membres.
En France, le congé paternité de 11 à 18 jours consécutifs, à prendre dans un délai de quatre mois suivants la naissance de l’enfant (non obligatoire), pourra maintenant être pris de manière discontinue.
L’accord prévoie aussi, de renforcer le droit actuel des pères au congé parental rémunéré de quatre mois, dont deux mois ne seront pas transférables entre les parents, mais aussi de fixer une rémunération minimale pour ces deux mois non transférables.
Ce congé paternité devra être rémunéré « à un niveau adéquat », à déterminer dans chaque Etat. Enfin, la directive introduit un « congé aidant » d’au moins cinq jours par an et par travailleur, pour s’occuper d’un proche, sans obligation de rémunération en revanche.
En Europe, certains pays comme l’Allemagne, l’Autriche, la Croatie, Chypre, le Luxembourg, ou la République tchèque ne possèdent tout simplement pas de congé paternité, alors que d’autres pays comme l’Espagne ont un congé maternité et paternité de même durée, (16 semaines) et rémunéré à 100%.