Vous pouvez bénéficier, en exclusivité, des informations de notre partenaire International SOS, qui couvre pour la semaine du 30 janvier au 2 février les événements nécessitant une vigilance accrue.
AFRIQUE
• Angola. 2 février. Des manifestations anti-corruption devraient se tenir malgré leur interdiction le 2 février dans la ville de Malanje. Les manifestants réclament la démission du gouverneur provincial.
• Côte d’Ivoire. 1er février. Concernant l’appel de Laurent Gbagbo, la Cour pénale internationale va se réunir le 1er février. Les sympathisants de l’ancien homme fort du pays ont prévu de se réunir dans les rues d’Abidjan pour cette occasion.
• Madagascar. Jours à venir. Le pays a subi d’importantes inondations suite au passage de plusieurs cyclones. Les pluies intenses continuent de menacer certaines localités et les infrastructures ont été endommagées par ces tempêtes.
• Nigeria. Jours à venir. Les prochaines élections générales qui auront lieu les 16 février et 2 mars provoquent d’ores et déjà des tensions suite à la mise à l’écart du président de la Cour suprême, Walter Onnoghen. Affrontements entre militants des partis politiques et mouvements de contestation ont déjà été enregistrés.
• Soudan. Jours à venir. Depuis le 19 décembre, des manifestants
se réunissent à Khartoum et à Omdurman et réclament
une réforme économique ainsi que la démission du président
Omar Al-Bashir. Ces rassemblements, réprimés par la violence,
devraient se tenir au moins jusqu’au 31 janvier.
AFRIQUE DU NORD/MOYEN-ORIENT
• Liban. 31 janvier et 2 février. Beyrouth devrait voir des manifestations se dérouler durant plusieurs jours afin de réclamer de meilleures conditions socio-économiques. L’actuel Premier ministre, Saad Hariri, à la recherche d’un débouché à l’impasse politique actuelle, doit discuter avec différents interlocuteurs, dont Emmanuel Macron.
• Libye. Jours à venir. D’importants retard de salaires dans le secteur de l’énergie pousse ses employés à manifester pour exprimer leur mécontentement à Misrata. La manifestation du 22 janvier ayant bloqué l’entrée du port, il est probable qu’un important dispositif de sécurité sera mis en place pour faire face aux manifestants.
• Territoires palestiniens. Jours à venir. Des manifestations sont attendues dans les villes de Ramallah, Hébron et Bethléem en signe de soutien avec les prisonniers de la prison d’Ofer où des incidents sont survenus le 21 janvier dernier.
AMÉRIQUES
• Bolivie. Jours à venir. Evo Morales renouvelle pour la 4e fois consécutive sa candidature à la présidence de la République, ce qui pousse l’opposition à organiser des manifestations à travers tout le pays. Un référendum en 2016 avait prévu de limiter le mandat présidentiel, annulé par la Cour constitutionnelle.
• Venezuela. Jusqu’au 4 février. Juan Guaido ayant prêté serment le 23 janvier, le nouveau président par intérim du pays a appelé à contester le mandat du président Nicolas Maduro. Des manifestations sont prévues le 30 janvier et le 2 février de 12h à 14h, sur tout le territoire, y compris Caracas. Nicolas Maduro pour l’heure rejette l’ultimatum qui lui a été fixé, refusant d’organiser de nouvelles élections comme certains pays européens, dont la France, le lui ont demandé.
ASIE/PACIFIQUE
• Dans la région. Du 4 au 8 février. Le 5 février verra,
dans de nombreux pays, la célébration du Nouvel an lunaire.
Les entreprises, commerces et administrations seront fermés
pour la plupart durant plusieurs jours à cette occasion.
• Pakistan. 5 février. Le 5 février, la journée de la solidarité avec le Cachemire voit se dérouler de nombreux rassemblements avec d’importants mouvements de foule et des services publics limités. Par ailleurs, le 29 janvier ayant vu la confirmation de l’acquittement de la chrétienne Asia Bibi, il est à craindre que des mouvements extrémistes commettent des actions violentes.
EUROPE
• Grèce. Jours à venir. L’ancienne République Yougoslave de Macédoine a changé son nom en République de Macédoine du Nord, ce qui continue de créer des tensions au sein des nationalistes grecs qui dénoncent l’emploi du terme “Macédoine” craignant des revendications dans la région grecque du même nom. Des manifestations violentes avaient eu lieu avant que le Parlement grec n’entérine cette décision, de nouveaux rassemblements pourraient advenir dans les prochains jours.