En mars 2018, le président de la République exposait son plan pour la francophonie, celui-ci incluait un grand nombre de mesures à mettre en oeuvre par l’Institut français, qui vient de présenter les grands axes de travail prévus pour 2019.
Les missions principales sont : la promotion et l’accompagnement de la culture française et de la langue française et le développement d’échanges avec d’autres cultures, particulièrement avec les pays émergents et le continent africain.
L’Institut Français, après avoir vu son budget décroître entre 2011 et 2017, puis stagner en 2018, le voit progresser de 2 millions cette année : il atteint 41,3 millions d’euros, dont 32,1 millions de financements publics (ministères de la Culture et des Affaires Etrangères) et 8,6 millions de mécènes privés, auxquels s’ajoute 0,6 million de la Commission européenne.
« Des moyens complémentaires vont être affectés à la formation des enseignants dans le monde, à l’évolution des méthodes d’apprentissage, notamment numériques, mais aussi aux initiatives pour moderniser l’image de la langue », précise la directrice générale déléguée, Anne Tallineau.
Cela comprendra par exemple la création de laboratoires de langue en Tunisie (associant intelligence artificielle et réalité virtuelle) le lancement d’un label d’excellence linguistique dans l’hôtellerie au Maroc, ou encore un concours international d’éloquence, etc.
Des résidences artistiques et autres expositions numérique soutiendront par ailleurs le développement de la scène française.
Si l’importance des échanges avec le continent africain reste prioritaire, la mise en place de « saisons » culturelles, à l’image de la saison France-Roumanie lancée fin novembre, doit permettre à la France de développer ses échanges culturels avec le reste du monde. La diffusion, à l’étranger, d’œuvres françaises est un moteur économique important de notre industrie culturelle. Les invitations de professionnels étrangers seront multipliées et le catalogue de spectacles à faire tourner sera plus fourni, en comptant sur les collectivités territoriales pour participer à cette dynamique.