Un constat : l’accès à la dimension internationale des cursus de l’enseignement supérieur reste difficile pour les élèves en situation de handicap.
Un statut d’étudiant handicapé international pourrait bien enfin voir le jour. C’est l’un des axes prioritaires de la 2ème Charte handicap des grandes écoles et universités signée le 11 février 2019 (jour de l’anniversaire de la loi handicap de 2005), nous rappelle le site Handicap.fr.
La signature de la Charte, événement organisé par la Conférence des grandes écoles et regroupant 27 établissements d’enseignement supérieur et de recherche français et étrangers avait cette année pour focus spécifique la « Dynamique inclusive et mobilité internationale des étudiants en situation de handicap ».
Traitements et suivi médical, transports, accompagnement spécifique dans la vie quotidienne, développement d’une vie sociale inclusive sont autant de thématiques qui freinent les étudiants handicapés souhaitant tenter l’expérience de l’international.
Aujourd’hui, il est bon de savoir que la Mission Handicap Assurance (MHA) a mis en place une « bourse SIESH », permettant de prendre en charge les coûts supplémentaires liés à l’handicap. Son montant s’élève à 30 000 euros par an.
Affaire à suivre, donc, mais ce sont les États membres de l’ONU qui doivent porter ce statut pour une véritable mise en pratique ; la problématique est internationale.