Le Japon, pays à la démographique négative, va devoir ouvrir davantage ses frontières… mais à quel rythme ?
Le Journal des Français à l’étranger vous invite à lire l’excellent article de Valerie MOSCHETTI sur ce pays de 126 millions d’habitants en “manque de bras” et pourtant encore très fermé (les étrangers n’y trouvent que difficilement leur place).
En effet, un nombre conséquent d’emploi reste à pourvoir au Japon, notamment dans les domaines de la construction, de la restauration et de l’hôtellerie, de la vente au détail ou encore des services à la personne.
Un visa spécifique obtenu en fonction d’un système à points a été introduit en 2012 pour attirer des scientifiques, des chercheurs, des ingénieurs et des hommes d’affaires. La nouvelle « Loi sur le contrôle de l’immigration et la reconnaissance du statut de réfugié » révisée en décembre dernier, les autorise désormais à rester au Japon pour une durée illimitée avec leur famille. Elle institue une autre catégorie de visas qui permettra d’accueillir, pour 5 ans, avec la possibilité d’une prolongation de 5 ans, jusqu’à 345 000 « cols bleus » étrangers.
Les étudiants étrangers peuvent également tirer leur épingle du jeu. Ils sont aujourd’hui autorisés à travailler à temps partiel pendant l’année scolaire et à plein temps pendant les vacances.
Le Japon est donc un pays à suivre, pour qui rêve d’une carrière à l’étranger, sans négliger cependant la barrière de la langue et un gros effort d’adaptation interculturelle, nous précise Valérie MOSCHETTI.