D’ici 4 ans, la reconnaissance faciale sera utilisée dans la quasi totalité des aéroports américains. Le système semble simple : les passagers sont photographiés aux portes d’embarquement et l’image de leur visage est comparée aux photos utilisées pour les demandes de passeports, de visas et le contrôle aux frontières. Les autorités peuvent ainsi savoir qui entre et sort du pays et identifier rapidement ceux dont la date de durée de visa est dépassée. Jusque-là, les autorités américaines récoltaient ces informations en collaborant avec les compagnies d’aviation et, ce que craignent les associations de défense des libertés civiles, c’est que ce système, pas encore totalement fiable et dont le but reste de contrôler encore et toujours les individus, ne devienne une base de données qui puissent être réutilisée, voire piratée, ce qui représente un grave danger envers la protection des libertés pré-citées.
Concrètement, les États-Unis sont donc en train de bâtir une base de données gigantesque qui pourrait facilement être ensuite partagée avec d’autres services de maintien de l’ordre et certains experts et associations de protection de la vie privée s’inquiètent des dérives potentielles que cela pourrait entrainer…