Le départ de Theresa May, qui aura lieu le 7 juin, ne fait que renforcer la possibilité d’un Brexit dur, à savoir une sortie de la Grande-Bretagne avec un accord a minima. La livre, déjà en mauvaise posture, a encore chuté par rapport à l’euro après l’annonce de la démission de Première ministre.
Les pronostics vont bon train pour savoir qui sera le successeur de Theresa May. Parmi eux, l’ancien ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson, fait figure de grand favori. Quoiqu’il en soit, son successeur ne devrait de toute façon pas pouvoir renégocier l’accord déjà conclu avec l’Union européenne qui a affirmé ne pas vouloir le faire ni repousser une nouvelle fois la sortie du pays de l’UE. Une situation qui inquiète les milieux d’affaires. “L’incertitude autour du Brexit est clairement négative pour le crédit. Elle pèse sur les décisions d’investissement et de recrutement et, in fine, sur la croissance. La démission de la Première ministre augmente également le risque d’un Brexit sans accord”, a commenté Sarah Carlson, chef analyste de la dette souveraine du Royaume-Uni.