Nous étions partenaire de ce salon dès sa création en 2014 au siège du journal Le Monde, bd Blanqui à Paris dans le 13e arrdt. Nous avons d’ailleurs soutenu cet évènement jusqu’en 2017, en étant les animateurs de 80% des conférences avec notre partenaire Emmanuel Langlois de la chronique “Français du monde” sur France-info.
Cependant, nous regrettons la dérive commerciale de cet évènement qui nous a incitée à ne plus le cautionner ; il est désormais géré par la régie publicitaire du groupe Le Monde et non par des professionnels de l’univers de la mobilité internationale.
De ce fait, des associations comme CCI-FI (le réseau des 123 chambres françaises de commerce dans le monde) et l’Union des français à l’étranger (ufe.org) présente dans 100 pays se sont également retirés.
D’ailleurs, la liste hétérogène des exposants est édifiante, proche d’un inventaire à la Prévert. Seuls le Canada et Pôle emploi poursuivent leur participation en ayant pour moteur essentiel l’information et non pas la vente.
Quand on ne tient pas une promesse unique, la déception des visiteurs est immense, surtout quand la majorité des conférences est animée par les exposants dont le seul objectif est de vendre leurs produits !
Le journal Le Monde, dans son édition du 8 juin, oublie même de parler de l’exceptionnel réseau européen de l’emploi EURES qui propose tous les jours 2 à 3 millions d’offre d’emploi.
Il préfère citer à 2 reprises les résultats d’une étude HSBC (destinée aux Anglo-Saxons) ou le Bahrein qui serait la 2e destination préférée des expatriés… avec 1 116 Français ! Surréaliste pour les Français candidats à la mobilité internationale.