Le climat de Canberra à Paris, de Madrid à Londres, de Budapest à Stockholm en 2050, et ça c’est pour la version optimiste des chercheurs de l’université ETH-Zurich qui ont choisi de travailler sur des modèles où la hausse de la température moyenne du globe à 1,4°. Et le GIEC (le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) lui vient tout juste de publier un rapport où il cherche à faire prendre conscience des enjeux du réchauffement climatique. En effet, les experts de l’ONU avertissent sur la surexploitation des ressources, qui menace la sécurité alimentaire, appauvrit la biodiversité et amplifie les émissions.
La France salue “ce rapport qui décrit les impacts du dérèglement climatique déjà observés sur les écosystèmes terrestres naturels et la façon dont le changement climatique va continuer à amplifier les pressions actuelles, aggravant les ravages sur la végétation et la perte de biodiversité, étendant les dommages causés par les incendies, accélérant la dégradation des terres, exacerbant l’érosion des sols, les pénuries d’eau et les menaces sur la sécurité alimentaire.”
Pour Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, “ce nouveau rapport du GIEC porte un message puissant. La hausse des températures sur les terres émergées est bien plus rapide que celle de la température moyenne mondiale avec des impacts très forts qui bouleversent les écosystèmes, la biodiversité et la sécurité, non seulement alimentaire mais également mondiale. Dans le prolongement du rapport sur un réchauffement mondial de 1,5°C, adopté en octobre dernier, ce travail des scientifiques constitue un nouvel appel urgent à l’action individuelle et collective pour prendre à bras-le-corps la crise du climat et de la biodiversité. Il souligne la pertinence des solutions fondées sur la nature pour mener ces combats. Il éclairera les décisions prises à l’occasion des prochaines grandes échéances internationales, la COP14 sur la désertification en Inde en septembre 2019, le sommet des Nations unies sur l’Action climatique le 23 septembre, la COP25 sur le climat au Chili en décembre 2019 et la COP15 sur la biodiversité en Chine fin 2020.”